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LES THERAPIES INTEGRATIVES

L'approche intégrative: une variabilité des modalités d'exercices

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L'approche intégrative renvoie à une pratique plus éclectique du thérapeute des prises en charge, avec l'idée qu'utiliser différents outils et méthodes appartenant au registre de plusieurs  orientations thérapeutiques permet d'augmenter l'efficacité de la psychothérapie, par rapport à un processus de changement.

 

Il ne s'agit pas alors pour le thérapeute de se dire appartenir à la psychanalyse ou aux thérapies cognitives et comportementales, ni même au courant humaniste...mais plutôt de prendre dans chacun des courants ce qui peut lui sembler être pertinent dans face à telle ou telle problématique.

 

Cela nécessite du psychologue une formation pluridisciplinaire avec une connaissance approfondie des principaux modèles en psychothérapie, une capacité à articuler ces différents modèles entre eux mais également avec sa propre créativité.

 

L'approche intégrative va explorer, selon les situations, différentes dimensions du psychisme et ses différentes temporalités, en prenant en compte, aussi bien biologiques, comportementales, cognitives, affectives...en cherchant à faire la synthèse entre ces différentes composantes, afin qu'elles ne s'opposent pas mais qu'elles soient cohérentes entre elles.

 

C'est l'imprévisibilité des évènements de vie qui surviennent durant la thérapie qui explique notamment que cette approche a une grande utilité car elle permet au thérapeute une plus grande adaptation et un plus grand champ des possibles dans son intervention.

 

 

Un thérapeute ou plusieurs ?

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Alors que l'approche intégrative est généralement pratiquée par un même thérapeute, ce qui pour avantage d'amener un cadre unitaire,  il arrive que des personnes suivent deux  thérapeutes en même temps pour deux thérapies. Un des thérapeutes aura une approche plus analytique, l'autre plus comportementaliste.

 

Ce procédé ne pose pas de problème particulier à partir du moment où les dispositifs de chacun des partenaires sont clairs et n'empiètent pas sur le travail de l'autre, ce qui peut être difficile à tenir, si les partenaires ne travaillent pas en interrelations.

 

Dans tous les cas, la personne qui consulte doit rester au coeur des dispositifs, en s'assurant que ces prises en charge ne créent pas de confusion et qu'il arrive à sortir une articulation cohérente entre ses différentes prises en charge.

 

Au delà d'un cadre spatial, le cadre est à co-construire entre le psychologue et la personne qui le consulte.  Elle dépend de la manière dont le psychologue a amené les choses, de la manière dont ce dernier maitrise les différentes articulations sans créer d’incohérences ni dans son esprit ni dans celui du patient et enfin de la manière dont le patient comprend ces articulations et construit une cohérence de sens sur sa propre histoire, ses symptômes mais aussi sur la ou les différentes prises en charge (par un même thérapeute ou par plusieurs).

 

 

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