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LES TROUBLES DE L'HUMEUR

Une flexibilité mentale à retrouver

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Les personnes souffrant de dépression présentent des difficultés à se montrer flexibles dans leur manière de raisonner et ainsi à trouver des solutions adaptées face à une situation problème. Ceci est dû notamment à une mauvaise régulation du cortex préfrontal, impliqué dans les fonctions cognitives dites supérieures ( mémoire de travail, fonctions éxécutives...)

 

Les personnes déprimées éprouveraient un manque de plaisir et souffriraient d'un défaut du système de récompense et de renforcement positif. Les décisions deviennent alors difficiles à prendre.

 

L'attention chez les personnes déprimées est centrée sur ce qui ne va pas, sur les sentiments négatifs ou les sensations physiques négatives au détriment des émotions positives. Ceci crée ainsi un déséquilibre de la balance émotionnelle et une hyperfocalisation par exemple sur un souvenir ou des pensées négatives.

 

A l'instar des troubles anxieux, c'est la plasticité cérébrale, correspondant à la capacité du cerveau à réorganiser ses réseaux neuronaux et les connexions entre ces neurones qui permettra de restaurer cette flexibilité mentale perdue. C'est l'objectif des psychothérapies.

 

 

 

 

 

 

 

 

Faible estime de soi

Pensées dysfonctionnelles négatives

Renforcement du syndrome dépressif

Perte de motivation et d'envie

Absence d'éléments étayants

Symptômes somatiques

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Les Pistes...

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La dépression serait causée par des pensées rigides, automatiques et inflexibles qu'une personne va utiliser pour interpréter et évaluer ce qui l'entoure (y compris elle-même). 

 

Ces pensées (appelées cognitions) offrent une vision partielle, déformée voire erronée de l'environnement car elles vont être répétées sous un angle négatif, pessimiste.

 

Ces pensées dépressogènes peuvent se tourner sur l'environnement, sur soi, sur les autres et/ou sur l'avenir.

 

En général, les personnes dépressives tendent à s'isoler, à rompre avec ce qu'elles aimaient faire auparavant. Agir devient difficile et tout demande un effort. Elles perdent alors ce qui peut les renforcer positivement, ce qui les conditionne davantage dans un état dépressif. 

 

Une autre piste considère la dépression comme un défaut du processus de deuil face à une problématique de la perte (que cette perte soit réelle ou imaginée, psychique ou physique). Le travail du deuil demande un travail de transformation et passe par le fait de réussir à désinvestir ce qui a été perdu en intégrant l'idée de la perte pour réinvestir d'autres objets d'attachements.  

 

Le lien entre dépression et les concepts de la perte  n'est pas toujours facile à établir, d'autant plus que la perte est entendue dans un sens très large et n'est pas réduite uniquement au décès d'un être cher par exemple. On peut entendre par là tout changement qui conduit à laisser derrière soi une phase, une période, un lieu ... et pas seulement une personne.

 

Cette piste suggère que la personne déprimée porterait éventuellement cette perte à l'intérieur d'elle-même, comme pour la geler car elle refuserait d'en faire le deuil et qu'elle subisse donc une transformation.

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Le  trouble bipolaire

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Le trouble bipolaire renvoie généralement à la présence de périodes dépressives et de périodes dites maniaques (anciennement trouble maniaco-dépressif).

 

Les phases maniaques se manifestent par une augmentation de l'estime de soi ou des idées de grandeur, une réduction du besoin de sommeil, un besoin constant de parler, une grande distractibilité ou encore un engagement excessif dans certaines activités.

 

 

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